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Mercredi 27 septembre 2017 : « Transmettre la culture électronique » par le GT AMAE
Table ronde organisée dans le cadre de la séance
TRANSMETTRE ET CONVAINCRE
Modérateur : Anne-Sophie HONNET, Responsable service Archives de la Communauté d’agglomération Paris-Vallée de la Marne, des archives municipales de Pontault-Combault et de Roissie-en-Brie (77).
Présentation des contributeurs :
Sandrine Mahéo-Perron a rejoint l’équipe des Archives de Nantes Métropole en septembre 2012. En novembre 2014, à la suite de la mutualisation des services d’archives des deux collectivités, elle est repositionné au sein du tout nouveau pôle collecte et prend le rôle de l’e-archiviste pour les deux collectivités : elle travaille notamment avec le département des ressources numériques sur les questions liées à l’identification et à la préservation des données et elle participe à l’information et la sensibilisation des agents sur les problématiques de l’archivage papier et électronique.
Nadège Fayolle a été recrutée aux Archives municipales de Montpellier en 2010. En tant qu’adjointe à la responsable des archives contemporaines, elle a alors pris part à l’organisation de la collecte, au tri, au classement, à la conservation et à la communication des archives. En 2013, elle devient responsable de l’Information de la Ville et des archives électroniques ; poste qu’elle occupe depuis. A ce titre, elle organise et met en œuvre la politique de records management et d’archivage électronique de la collectivité. Elle se consacre donc à l’identification des records, la mise en place de procédures sur la gestion des documents électroniques, la formation des services, l’accompagnement de projets de dématérialisation et de gestion des documents électroniques.
Valérie HUGEL a rejoint les Archives de la Ville et de l’Eurométropole de Strasbourg en 2007 en tant qu’archiviste au département collecte et relations aux services versants. Rattrapée par le numérique, elle devient e-archiviste en 2016 et supervise le déploiement du système d’archivage électronique de la collectivité. Elle participe activement à la structuration de la production numérique et accompagne les projets de dématérialisation portés par les collectivités.
En parallèle, elle met en œuvre de nombreuses actions de sensibilisation, de formation et de communication sur les questions de gestion de l’information et d’archivage électronique.
Jeudi 28 septembre 2017 : Conférence « Intégrer le marketing à la médiation culturelle : un nouveau modèle d’archivistique moderne » par Martine Cardin
Conférence organisée dans le cadre de la séance
DE LA MEDIATION A LA NEGOCIATION
Président de séance : Julien OLEZYC, Directeur adjoint des Archives municipales d’Amiens (80).
Présentation des contributeurs :
Martine Cardin est professeure titulaire au Département des sciences historiques de l’Université Laval, où elle enseigne depuis 1988 et assure la direction des programmes d’archivistique. Parmi ses recherches, mentionnons un projet de mise en valeur d’archives orales numériques sur la Ville de Québec. Elle a été également co-chercheuse du groupe InterPARES2 et a dirigé son équipe sur la production et la maintenance des documents d’archives. Depuis quelques années, elle s’intéresse aux modalités d’exploitation documentaire à l’ère numérique et à leurs impacts sur la gouvernance des systèmes d’archives. C’est dans cette optique qu’elle s’intéresse actuellement à la valorisation et à la conservation des archives québécoises de la publicité.
Christian Desîlets est professeur agrégé au Département d’information et de communication de l’Université Laval où, depuis 2006, il enseigne la publicité sociale. Spécialiste de la mise en marché des causes sociales, ses recherches se situent à l’intersection de la sociologie de l’action publique et de la communication marketing. Elles portent notamment sur la manière dont les promoteurs de causes sociales représentent au public les problèmes sociaux et publics dont ils s’occupent, et sur les stratégies de réception par lesquelles leurs différents publics traitent les messages qui cherchent à les influencer. Auparavant, il a travaillé dans les secteurs public et privé, et notamment au sein de Cossette communication-marketing dont il a été le vice-président
directeur général du bureau de Québec.
À l’heure actuelle, les archives dorment dans des dépôts où elles sont largement sous-exploitées. Le paradoxe est que l’on dépense des sommes colossales dans leur conservation à long terme sans pour autant consentir des investissements conséquents dans leur valorisation. De fait, bien que la valeur d’existence des archives ne soit plus à démontrer, leur valeur économique n’est pas évidente à saisir. Les producteurs et la société en général se privent d’une ressource extrêmement riche pour supporter leur gouvernance, favoriser le développement et la circulation de leurs connaissances ou participer à la construction des représentations fondatrices de leur identité culturelle. D’un point de vue durable, le problème est qu’on arrive difficilement à recycler et réinsérer les archives dans les structures d’activités de la société. La difficulté semble tenir plus à une mauvaise mise en marché des documents auprès des clientèles d’usagers qu’à la reconnaissance de leurs valeurs. Traditionnellement la tendance a été de s’attacher à valoriser les archives pour elles-mêmes sans se soucier de leurs usages. Or, le modèle marketing inverse cette perspective et invite à penser la mise en valeur des archives en fonction des besoins qu’elles peuvent satisfaire. Cette communication présente les grandes lignes du projet MÉDIAS actuellement conduit à
l’Université Laval sous la direction des professeurs Martine Cardin et Christian Desîlets.
MÉDIAS est un projet de médiation culturelle dédié au développement des principes de
l’archivistique participative en prenant pour objet d’expérimentation les archives de la publicité. MÉDIAS assoit à une même table des chercheurs, des étudiants, des institutions gardiennes d’archives et leurs usagers ainsi que des représentants de l’industrie du monde publicitaire et des TI. Ensemble, ils développent des stratégies de valorisation orientées usagers plutôt que document. Ils mettent l’emphase sur l’insertion des archives dans les schèmes de pratiques de leurs utilisateurs plutôt que sur la description des documents. Ils s’intéressent aux modalités par lesquelles il est possible d’associer les chercheurs à la valorisation de leur sources tout en balisant leurs droits et pratiques d’accès. MÉDIAS entend ainsi concevoir les cadres théoriques et pratiques d’une archivistique participative apte à intégrer l’input de l’usager à toute la chaine de
production de valeur (contextes de production/exploitation) des documents.
Jeudi 28 septembre 2017 : Conférence » L’identification de ressources pour une meilleure compréhension des événements chez les jeunes » par Raymond Ruot
Conférence organisée dans le cadre de la séance
VERS DE NOUVEAUX DEFIS
Président de séance : Marie Viard, Responsable du service Archives du Centre de gestion de la Saône-et-Loire (71).
Présentation :
Raymond Ruot, chargé du service éducatif des Archives de Marseille (13) : Ayant fait des études de droit et occupé plusieurs emplois dans le privé, Raymond Ruot intègre les Archives de Marseille en février 2001. Ayant occupé différents postes administratifs au sein du service, il prend en charge le service éducatif en 2006. Tout en
accomplissant sa mission première et avec l’accord de sa direction, il développe dès lors diverses expériences auprès de publics dits « empêchés » et tout en élaborant différentes méthodes d’accès au savoir.
« L’identification de ressources pour une meilleure compréhension des événements chez les jeunes. »
Le service éducatif des Archives de Marseille a pour vocation de travailler avec les enfants dans le but de les sensibiliser à la richesse de leur patrimoine. En lien avec le rectorat, il assure une offre historique et culturelle aux enseignants et à leurs élèves. Les Archives de Marseille prennent également en compte dans la valorisation culturelle et éducative de leurs fonds, la nécessité de se rapprocher des populations marginalisées. Au service du lien social, le service éducatif œuvre dans ce sens sans faire concurrence aux autres domaines d’intervention mais au contraire en offrant un complément historique et culturel aux questions de réinsertion, de solidarité entre les groupes sociaux ou les générations. Les archives publiques sont liées par nature à l’exercice de la citoyenneté. C’est la raison pour laquelle le service éducatif des Archives municipales s’attache depuis plusieurs années à étendre ses interventions vers différents publics. Par ces expériences, nous avons constaté le besoin qu’ont les individus d’une approche de la citoyenneté qui les ramène à la réalité de leur vécu, ainsi qu’à la difficulté de la relation aux autres. Les archives, par l’Histoire qu’elles véhiculent, celle du quotidien des Marseillais à différentes époques, sont un outil efficace d’intégration qui permet de comprendre le destin commun de toute une population. Les événements du passé font écho à ceux d’un présent parfois difficile à vivre pour certains individus, mais ils expliquent que l’esprit d’initiative et de responsabilité ont bousculé bien des parcours de vie.
Depuis 2011, des stages de composition pénale ont lieu aux Archives à destination de jeunes délinquants sous main de justice. Le succès de cette opération repose sur une dynamique croisée culture -éducation-social et justice autour des questions concernant la délinquance.
Après avoir dressé le bilan de différentes action menées envers ce public, il sera question dans la seconde partie de cette intervention de relever les nouveaux défis de la médiation en Archives notamment en explorant en ce qui concerne les questions de ruptures de liens, de décrochages et de radicalisations des jeunes.
Le programme complet à jour !
Mardi 26 septembre 2017 : Table ronde « Regards de médiatrice sur l’archiviste »
Table ronde organisée dans le cadre de la séance
L’ARCHIVISTE, CE MEDIATEUR QUI S’IGNORE
Modérateur : Elodie Belkorchia, chargée des pôles conservation et valorisation patrimoniales, gestion et communication des fonds iconographiques, audiovisuelles et numériques, Archives municipales d’Aubervilliers (93)
Médiateur / archiviste : un choc de cultures professionnelles ?
Au Rize de Villeurbanne comme aux archives municipales de Saint-Étienne, les actions de médiation sont coordonnées et animées par des médiateurs non-archivistes, travaillant au sein d’un pôle d’activité dédié. Leur formation, leurs missions, leurs préoccupations sont bien différentes de celles de leurs collègues : entre professionnels chargés des « 4C » ou de la valorisation, on ne parle pas toujours la même langue dans les services d’archives ! Mais doit-on pour autant renvoyer chacun à sa spécialité ? Ce croisement des approches est plutôt à envisager comme une manière d’enrichir les projets culturels et de médiation, de leur donner une autre dimension. Existe-t-il une « recette » pour un « projet idéal », dans lequel médiateur et archiviste trouvent chacun leur juste place ?
Regards de deux médiatrices sur leur travail en archives : Géraldine Zamant, chargée de la médiation au Rize et membre du conseil d’administration de Médiation culturelle association, et Céline Soutif, responsable des actions culturelles et éducatives aux archives de Saint-Étienne.
Jeudi 28 septembre 2017 : « L’archiviste médiateur de la donnée ? » par Julien Benedetti et Maud Jouve.
Conférence organisée dans le cadre de la séance
VERS DE NOUVEAUX DEFIS
Président de séance : Marie Viard, Responsable du service Archives au Centre de gestion de la Saône-et-Loire (71).
Julien Benedetti est archiviste aux Archives départementales des Bouches-du-Rhône. Son périmètre d’action s’étend du suivi des données numériques produites par son service (numérisation patrimoniale, SIA) aux projets de numérisation et d’archivage électronique du Conseil départemental.
Ses premières années d’archiviste ont été principalement orientées vers la collecte et l’accompagnement des services. Sa curiosité l’a poussé ensuite à s’ouvrir à la sphère plus large de la gestion de l’information et de la donnée. L’évolution vers le numérique constitue de son point de vue une magnifique opportunité de réviser nos pratiques archivistiques et notre rapport aux publics.
Titulaire d’un master 2 en archivistique, Maud Jouve a souhaité s’orienter dans la gestion d’archives contemporaines au sein du réseau des archives publiques. Ayant développé un vif intérêt pour les enjeux de la production documentaire mixte papier/numérique et pour les problématiques liées à l’archivage électronique, elle est actuellement en poste aux Archives municipales de Marseille comme chargée du suivi des projets de dématérialisation et d’archivage électronique.
La sensibilisation des décideurs, des collaborateurs et des services producteurs à la nécessité d’une « culture de la donnée » est l’un des axes de réflexion qui lui tiennent désormais à cœur.
Résumé de l’intervention et problématique soulevée
Dans un premier temps principalement portée sur les enjeux et les modalités de la collecte et de la pérennisation des données numériques, la réflexion de la profession s’oriente désormais sur la problématique de la communication et de la valorisation des données. Se pose donc la question de leur médiation auprès de différents publics.
Les archivistes sont-ils légitimes et compétents comme médiateurs de la donnée ?
Tout d’abord nous montrerons que les archivistes ne semblent pas aujourd’hui identifiés comme médiateurs de la donnée. Nous poursuivrons en tentant de démontrer pourquoi et comment l’archiviste doit se saisir de ce rôle malgré des obstacles réels, tout en déconstruisant des blocages fantasmés par la profession. Enfin, nous proposerons un certain nombre d’exemples de modes de médiation de la donnée pouvant s’inscrire dans les activités des archivistes.
Les suivre sur Twitter : @maud_stark & @macgraveur
Trouver un resto le lundi soir …
Pour tous ceux qui arriveront à Pau dès le lundi …
Pour de nombreux restaurants à Pau, le lundi est jour de fermeture.
Mais pas de panique, vous trouverez néanmoins de nombreux lieux pour calmer votre faim !!
Avec l’aide éclairée de l’Office du Tourisme, les archives communautaires Pau-Béarn-Pyrénées vous ont concocté une liste des restaurants ouverts le lundi soir.
Bon appétit … mais n’oubliez pas d’être en forme le mardi matin pour attaquer ces trois journée passionnantes !!
Mercredi 27 septembre 2017 : Conférence « Repenser la salle de lecture » par Jean-Yves de Lépinay
Conférence organisée dans le cadre de la séance
ACCOMPAGNER, SENSIBILISER, ACCUEILLIR
Président de séance : Anne-Sophie HONNET, Responsable service Archives de la Communauté d’agglomération Paris-Vallée de la Marne, des archives municipales de Pontault-Combault et de Roissie-en-Brie (77).
Jean-Yves de Lépinay est enseignant, documentaliste et programmateur indépendant. Après des études de sciences économiques et un diplôme de documentaliste à l’INTD (Cnam), il s’est spécialisé dans l’audiovisuel et le cinéma. Il a été près de vingt ans Directeur des programmes au Forum des images, dont il a coordonné la programmation des salles de projection , la constitution et la valorisation des collections. Il est aussi président de l’association P.I.A.F.(www.piafimages.org), qui regroupe responsables de fonds audiovisuels et documentalistes, et de l’association Images en bibliothèques (www.imagesenbibliotheques.fr), qui oeuvre pour la mise en valeur des collections cinématographiques et audiovisuelles dans les bibliothèques publiques. Il a publié de nombreux articles sur la documentation audiovisuelle et sur le cinéma, dans diverses revues et ouvrages collectifs.
Salles de lecture, espaces de consultation : quels espaces de médiation ?
Le temps est, dit-on, à la « désintermédiation ».Ce terme, à l’origine employé dans le secteur bancaire et dans le monde du marketing, apparaît aujourd’hui dans nos univers pour rendre compte de la façon dont les usagers peuvent aujourd’hui de plus en plus accéder aux informations – et également aux archives elles-mêmes – en évitant les intermédiaires. La dématérialisation ouvre cette voie comme elle l’a ouverte dans d’autres secteurs, bousculant les professions de médiateurs – que ce soit les employés de banque, les commerçants, les journalistes ou même les enseignants.
Ce que l’on appelle « Open Data », facilitant éventuellement les accès directs, est aussi l’occasion d’une possible « ré-intermédiation » par un secteur commercial qui va se saisir des données ouvertes pour les revendre, traitées et mises en forme. Rien n’interdit d’imaginer pour demain un « Über » de la documentation et des archives.
Si les documents, les œuvres, sont dématérialisées, et accessibles directement sur les réseaux à travers des outils de recherche et des systèmes de visualisation de données performants, à quoi servent nos espaces de consultation, nos salles de lecture de bibliothèques ? Ont-elles encore une fonction nécessaire, au-delà de pouvoir accueillir, bien au chaud, des usagers du réseau qui utilisent l’accès WiFi et les prises électriques pour recharger leurs smartphones ?
Ces évolutions, qui touchent tous les secteurs d’activité, sont particulièrement avancées dans le domaine de l’audiovisuel. Ainsi, la salle des collections du Forum des images, à Paris, qui fut sans doute la première au monde, à la fin des années 80 à proposer à tous les publics la consultation sur place d’une collection d’archives audiovisuelles, est en voie de fermeture définitive.
Cette situation est-elle inévitable ? Peut-on imaginer des espaces de médiation nouveaux, autour d’autres fonctions que le seul accès individuel à des documents physiques, et articulés avec les services en ligne ?
Jeudi 28 Septembre 2017 – Présentation de la table ronde : « Entre communication et valorisation, usages des réseaux sociaux »
Table ronde organisée dans la cadre de la séance
NUMÉRIQUE : LE CHAMP DES POSSIBLES
Modérateur : Gaëlle OUVRARD, Responsable des archives municipales de Saint-Nazaire (44).
Présentation des contributeurs :
Catherine BERNARD est directrice adjointe aux Archives municipales de Toulouse et trésorière de l’AAF depuis 2016 :
« L »archiviste, communiquant numérique : un état d’esprit à cultiver »
« Archiviste en 2017 ? C’est être un communiquant, et un communiquant numérique. Tous webmestres, gestionnaires de communauté, administrateurs de données pour publier et partager l’information ? Dans un monde hyper connecté, ce qui n’est pas digital n’existe pas ? L’archiviste aujourd’hui est un chef de projet qui, pour répondre aux besoins des utilisateurs, toujours plus exigeants, s’appuie sur une stratégie de communication, rédige des contenus percutants et construit des programmes numériques. »
Sonia DOLLINGER, Directrice du patrimoine culturel de la ville de Beaune :
Sonia Dollinger est Directrice du Patrimoine culturel de la ville de Beaune depuis 2008 et directrice des Archives municipales depuis 2001. Elle est titulaire d’un DEA d’histoire contemporaine et d’un DESS Histoire et métiers des Archives obtenu à l’Université d’Angers. La sauvegarde et la valorisation des archives auprès des publics les plus variés sont ses deux combats principaux, c’est pourquoi elle est très présente sur les médias sociaux (blog Archives et culture pop’). En tant que directrice du Patrimoine culturel et des archives, elle a mis en place les réseaux sociaux dans ses services. Les Archives de Beaune sont dotées de facebook, twitter, instagram, flickr, youtube et d’un blog sur wordpress. Le service participe activement à la museumweek.
« L’image des services patrimoniaux et notamment des archives est encore attachée à des clichés passéistes (poussière, immobilisme). Forts de ce constat, certains services ont pris le problème à bras le corps en investissant les réseaux sociaux, excellents vecteurs de médiations et offrant une visibilité auprès de publics très diversifiés. Intégrer l’utilisation des réseaux sociaux au fonctionnement du service et à sa démarche de valorisation demande une attention de tous les instants. Il faut intégrer l’utilisation des réseaux dans son quotidien afin de valoriser chaque tâche archivistique. Cette démarche demande au préalable une étude des publics touchés et des bilans réguliers. On s’aperçoit, en effet, que chaque réseau social touche des publics différents et complémentaires. Cette valorisation virtuelle apporte de nombreux avantages en termes d’image du service (dynamisme, accessibilité à tous publics, ouverture, ancrage dans son époque…) qui permet aux publics de s’approprier les archives comme faisant partie de leur histoire mais aussi de leur vie quotidienne. A côté de cela, des initiatives privées (solitaires puis collectives) comme la création du blog Archives et culture pop’ permettent de montrer combien les références aux archives sont nombreuses dans tous les domaines de la culture populaire (séries, jeux vidéos, thrillers, bande dessinée) et de démontrer que rien n’est plus moderne que les archives. »