En attendant la journée 3 (4 octobre) : au coeur des interventions

Durant la dernière journée du colloque, le jeudi 4 octobre, la mutualisation pour animer un territoire sera abordée.  Quelques intervenants ont accepté de nous résumer les interventions.

Catherine Helin (responsable adjointe du service animations seniors de la ville de Dunkerque, chargée du développement des actions culturelles) :  » De nombreuses villes de France mènent depuis quelques années des opérations de recueil de mémoire, très prisées des habitants, attachés à leurs racines et soucieux de transmettre leur vécu. Dunkerque, de manière atypique, a choisi que cette action soit conduite par son Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), dans le cadre de son « animation senior » et de ses divers ateliers.

Pourquoi et comment ?

Depuis 2006, un agent de la filière culturelle travaillant en étroite collaboration avec un historien spécialiste de la période contemporaine, met son expérience des Archives et de l’histoire locale au service de l’action sociale et de la transmission de la mémoire collective. Cette collaboration a abouti à la publication de plusieurs ouvrages inscrits dans la ligne d’édition « Mémoire de territoires », d’un catalogue de musée (Musée portuaire) d’une exposition, ainsi que de plusieurs adaptations à la scène de la mémoire recueillie.Désormais partenaire culturel clairement identifié sur l’ensemble du territoire communal et ses diverses composantes urbaines, le CCAS de Dunkerque innove dans cette démarche par sa volonté d’inscrire la mémoire collective en tant que lien intergénérationnel et social mais aussi et surtout en tant qu’outil de valorisation de parcours de vie. »

Martine Aubry (Ingénieur de recherches historiques du septentrion, Université de Lille III) :  » Au départ travail de recherche sur les monuments aux morts du Nord de la Grande Guerre. Élargissement au Pas-de-Calais et possibilité d’un élargissement au reste de la France et aux pays limitrophes (Belgique…). Réalisation d’une interface grand public puis réflexion sur une interface plus élaboré qu’un wiki, de dépôt partagé des documents fournis par des particuliers, archives, sociétés historiques locales, institutions… »