Table ronde 3 du 3 juin 10h00 : Contribution de Katell AUGUIE et Julien BENEDETTI

L’archiviste dans la fonction publique territoriale : souplesse et blocages d’une filière

La filière culturelle de la fonction publique territoriale, après vingt-quatre années d’existence, apparait comme le cadre de référence pour l’exercice du métier d’archiviste, avec une cohérence qu’on ne retrouve pas dans les autres fonctions publiques. Sa souplesse a permis de faire place aux nouvelles missions et aux parcours de formation variés d’une profession qui s’étoffe et est de plus en plus en phase avec les besoins des collectivités.

Néanmoins, des blocages persistent et certains problèmes sont apparus ces dernières années. Outre des évolutions de carrière difficiles et toujours moins avantageuses que celles des archivistes de l’État, c’est surtout le recrutement qui connait une véritable crise. Crise non pas des vocations ni même des besoins des employeurs, puisque les jeunes diplômés sont toujours plus nombreux et les offres d’emplois encore importantes ; mais surtout crise du recrutement par concours. Dans un cadre législatif contraint, nous disposons pourtant de quelques leviers pour améliorer l’attractivité de la profession et faciliter l’insertion et le recrutement durable de nouveaux archivistes.